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Lettre à mon utérus

Ce texte a été généreusement partagé par une Lumineuse


Aujourd’hui j’ose te demander une fois de plus de te souvenir de tes blessures.
Oui je sais, et tu sais ces blessures qui ont longtemps hanté l’esprit de ton propre toi, mon cher utérus.

Ces blessures qui ont souvent été comme de la culpabilité, de la haine, de la colère envers moi, envers nous, envers la vie et les hommes. Ces blessures qui aujourd’hui sont une douleur dans mon cœur lorsque je les pose sur papier... oui ces blessures là.

Cette fois je te demande de t’en souvenir non pas pour nous rappeler ces cris sans voix et sans écoute, mais pour déposer ton fardeau, ta peine, car aujourd’hui tu sera enfin écouté et non pas ridiculisé.

Tu sera accueilli dans ta détresse, par d'autres amis utérus qui ont vécu les mêmes peines. Nous ne sommes plus seuls, fais moi confiance mon bel utérus.
Prend ma main, mon doux utérus, c’est ensemble que l’on va traverser ce chemin.

Tu te souviens de ta première fois que tu as brisé ton voile sur ta beauté intérieure, c'était lorsque tu avais 17 ans et que lui avait 34 ans. Tu croyais à l'amour fou, l’amour vrai comme une petite fille rêve de son prince charmant.
Mais cet homme qui t'a dévoilé, t’a pris comme une émotion de plaisir te faisant miroiter le paradis.

De ta première relation amoureuse, tu en ressorties brisé et perdu.
Après lui s’en est suivi un cortège funeste de déshonneur à l'amour.
Tu te souviens de ces hommes à temps partiel que tu voyais, car l'amour tu n'y croyais pas, tu n’y croyais plus?

Ces quelques hommes qui t’on enlevé ta jouissance en l’être humain?
Pendant des années d’amour mal aimé, tu t’es ouvert commme une fleur croyant que c’était le bon gars, mais au lieu de ça tu as souffert les coups de ces pénis trop gros pour toi et trop violent et égoiste de sexe.

Je peux ressentir encore la douleur de ces baises violentes dans mon vagin des douleurs qui ressemblaient à des morceaux de vitres cassés et à des coups de couteaux.

Tu as été humilié, et brisé surtout lors de cette nuit lorsque qu'après une baise sans âme cet homme que tu croyais qu'il t'aimait, après une nuit brûlante de va et vient cacophonique, ton frère vagin et ta soeur vulve était vif comme le feu n’en pouvant plus de se faire briser.

Cet homme à oser jeter de la bière sur ta sœur vulve comme l’on jette de l’huile sur le feu. Tu as crié, je ressens encore la douleur aujourd’hui, il s'est moqué, il a ri, tu t'es relevé rapidement en saignant je crois, et il a dit: «Tu n'es pas normal, toutes les filles aiment ça!»

Encore une fois, tu t'es dis que tu n'étais pas normale, que l’étrange que tu croyais que tu étais méritait ces agissements et ces souffrances.
Jamais ce ne fut des viols, car consentantes à ces violences tu étais, mais jamais ce ne furent des relations dans la douceur. Jamais.

Tu as souffert en silence une fois par mois, tu as souffert dans ton sang, les rires, les humiliations, les fausses croyances, les blessures sans nom.

Au nom de quoi? 
Le monde disait de toi que tu étais la fille facile, que tout le monde pouvait t’avoir.

Dans ce tango de mal à l’amour tu t’est laissé blessée, tu t’es convaincue que tu le méritait, tu t’ai vengé de l’inceste que ton père t’avait fait vivre et tout ces hommes qui t’avais fait mal. 

Tu t’es fait miroité l’amour vrai, pour finalement découvrir que tu était devenue la maîtresse. Tout le monde le savait sauf toi. Pardonne-moi, j’aurais dû parler, mais j’avais tellement peur. Peur de parler, peur d'être, peur que ce faux amour disparaisse avec ces caresses rudes, mais des caresses tout de même, c'est mieux que rien tsé.

Je suis désolé, de t’avoir abandonné. Mais je voulais juste être aimée
De ce cortège d’hommes aux mauvaises intentions avec leur sexe, tu rencontreras un homme.

Sans désir de relation future mais un peu plus doux que tous les autres. 
Avec courage de plus en plus que tu découvrais en toi tu as appris à te donner le droit de prendre ta place.

Car ce qui nous a tenu en vie toi et moi c’est cette flamme intérieure, toujours vibrante d’espoir pour un nouveau futur. Un futur doux, amoureux et de respect. Car à chaque jour dans cette détresse de vivre on se disait: “Je ne peux pas croire que la vie sera toujours ainsi, il doit avoir des soleils de l’autre côté de ces nuages.

Dans une énergie de courage qui commençait à naître en toi venant de dieu sait où, on a commencé à oser dire NON à cet homme, qui s'échouait sur toi et qui sentait le vieux torchon qui pu l'alcool.
Un jour on à oser dire “NON! Tu ne rentres pas chez moi!”

Même si l’homme pleurait à chaudes larmes à ta porte, tu l'as laissé repartir d'où il venait et tu t’es senti fier de toi!

Tu t'en souviens de mon utérus?!
Mais quelle joie!
Quelle réussite, on était fier de nous!

Oui, on a succombé à ses manipulations car tu avais pitié de lui, mais un jour dans un stationnement tu lui as dit: "C'est moi ou l'alcool” et d'où il était venu, il est reparti dans son brouillard.

Et toi de plus en plus tu découvrait ton nouveau pouvoir, ta petite flamme vibrante en toi brillait de plus en plus. Mais dans cette même époque, toi et moi quelle relation avons nous?
Nous découvrons au delà de la douleur des hommes l’art de se faire l’amour par les doigtés. C’est ce qui me réconcilie avec mes douleurs de l’amour sauvage.

On se frissonne ensemble et c’est ainsi que j'apprends à m’aimer, simplement par le bonheur de mes doigts, comme une pianiste je me découvre et redécouvre le doux plaisir de l’amour pour moi, pour nous.

C’est notre moment de douceur sans la violence des hommes.
Mais chut c’est notre secret!
Je découvre la beauté de la pornographie, car non il ny pas juste du mal comme on essai de nous le faire croire.

J'apprends à connaître mon corps et tes ressentis.
Et je t’écoute mon utérus, j’écoute tes vibrations et ce que tu n’aimes pas non plus. Dans cette époque entre la douleur et la douceur, tu vivras quelque chose de très traumatisant. 

Même si c’était le choix à faire, car ma vie était passée maître dans l’art des bouleversements et de la détresse psychologique. Je savais que ce n’était pas le moment d’avoir un enfant. 

Un certain jour au mois de novembre dans les années 2000 restera gravé dans ta mémoire utérine car nous nous sommes fait avorter dans le silence d’une chambre froide d'hôpital. Tu as laissé les équipes médical, arracher ce rêve venu au mauvais moment. 

Tu souffriras également la douleur des jeunes filles dont la plus jeune avait 15 ans. Nos visages vides d’émotions et vides de larmes nous avons été déraciner une petite étoile qui maintenant brille dans le firmament.

Il nous aura pris 2 ans à faire ce deuil.
C’est long 2 ans, dans la tristesse d’un avortement même si c’était le bon choix. Là, ça a été la goutte de trop dans ton vase! 

Pour te protéger, toi mon utérus blessé, de la douleur des hommes, ta vulve s’est protégée, créant des vaginites à répétition. De plus le vestibule à l'intérieur de toi s'est révolté, il se crispait lorsque des pénis s'y inséraient dans le petit espace que tu donnais.

Tu me faisais mal comme des milliers de petits couteaux.
Pardonne-moi encore. Au nom de la recherche de l’amour et des caresses, j’acceptais encore et encore ces pénis assoiffés de baises d’un soir.

Lors des examens gynécologiques c'était encore pire, tu me rendait malade de peur, c’était tellement compréhensible et pour prouver que plus personne ne te toucherait, tu t’est tassé dans le coin gauche de mon bassin, tu t’est recroquevillé vers l'intérieur comme un ballon que l'on vire à l'envers pour que plus personne ne te trouve.

Là, ni petit bâton de bois, ni le spéculum et la lumière blanche pouvaient avoir un oeil sur toi. Tu te souviens? Seule ma gynéco tellement gentille pouvait te faire sortir car elle était douce avec toi et pleine de respect pour nous.
Un jour un petit oeuf clair est venu nous rendre visite, mais il s’en est allé tout doucement dans une douce rivière de sang. Non il n’avait pas de vie humaine en lui, il est parti en nous laissant un cadeau.

Celui de nous donner le droit de nous respecter. C’est après sa venue, que j’ai décidé de terminer ce chapitre là de ma vie, et de brûler le livre. Fini la violence sexuelle.

Plus personne ne va me briser, je veux m’ouvrir à l'amour vrai et pour faire cet espace je devais fermer le livre de la destruction. Merci de m'avoir donné cette chance mon charmant utérus.

De ce choix 2 accouchements sont arrivés dans ma vie.
Mais qui dit choix dit, dit également temps de se réparer.
Je suis tombée enceinte la première fois, comme une surprise.

Non, je n’allais pas me faire avorter une 2e fois. Ce fut une grossesse dans la violence psychologique malheureusement. Cet amour doux s'est transformé en amour destructeur et douloureux.

Lors de l’accouchement j’étais effacée à moins de 35% lors de la 40-41e semaine, on m’a déclenché, j’ai fait une suite de contractions inarrêtables, on a failli y passé ainsi que plusieurs autres fois.

Le tout s’est effroyablement terminé en césarienne. 
Donc après avoir fermé le livre, et l’avoir brûlé, la vie nous a guéris de ces violences sexuelles, car elle a fait entrer un homme merveilleux dans notre vie. 
Oh ce qu’on a eu peur, mais il nous a apprivoisés et c’est encore avec lui après plus de 5 ans que nous savourons le vrai amour. 

De ce véritable amour est né mon 2e enfant. Là, c'était la réconciliation avec la première grossesse. Nous étions dans l’amour le plus doux et avec la promesse d'un accouchement de rêve, mais au printemps 2016, il y a eu un cauchemar qui est venu nous anéantir.

Tu te souviens après l’avortement, cette petite boite avec des petites pilules à prendre une fois par mois et sa longue liste de contres indications si tu fumes la cigarette qui n’arrive qu’à une femme sur 10 000? 

J’ai attrapé le numéro chanceux.
Je me suis donc retrouvée aux soins intensifs entre la vie et la mort pour donner la vie à mon enfant. Le tout s’est conclu par une césarienne d’urgence!
Cruel comme accouchement!
Oufffff

Si je t’ai demandé de te souvenir de tout cela, ce n’est pas pour te faire mal. C’est pour te dire MERCI de m’avoir supporté.
Merci de m’avoir garder en vie mon courageux utérus.

Maintenant j’ai envie de t'offrir :
Des roses rouges symbole de l’amour passion
Des tournesols pour la lumière du respect que tu mérites
Des marguerites pour la liberté d'accueillir la légèreté
Et des immortelles pour recevoir toute la belle abondance de douceur infiniment à l'infini que tu as droit.

Je t’offre mon grandiose utérus ce nouveau bouquet de fleurs et je veillerai soigneusement à ce que ton vase soit toujours rempli d’eau fraîche qui nettoie et qui libère 💛🌹🌹🌹

Merci mon bel utérus, je t’aime